Ready-made : quand une signature fait l’art !

Le ready-made est un style inclus dans l’art conceptuel. Le ready-made peut s’exprimer de façon minimaliste. Par exemple : lorsqu’un artiste pose juste sa signature sur un objet industriel ou artisanal qu’il n’a pas fabriqué. D’autres fois l’artiste rassemble des objets manufacturés pour composer une œuvre.

Histoire du ready-made

Le ready-made est la récupération d’un objet par un artiste. L’un des premiers à s’être livré à cet exercice est Marcel Duchamp qui, au début de l’année 1913 s’est approprié des objets divers tels que : des meubles de cuisine, des fragments de bicyclette. L’œuvre réalisée était censée répondre à la question : peut-on faire de l’art avec des objets dont la fonction première n’est pas artistique ? La réponse trouvée par l’artiste semble être oui, car l’artiste va récidiver l’année suivante en apposant simplement sa signature sur un objet acheté dans le commerce. Le ready-made redonne véritablement aux artistes leur statut de créateur. En effet, ce sont eux qui par leur seule volonté décident que tel objet du quotidien cesse d’être banal et devient un chef-d’œuvre.

Problèmes posés par le ready-made

Le principal est qu’il faut que l’artiste soit déjà célèbre pour que sa seule signature sur un objet change la nature et la finalité de la pièce. Conséquence de ce qui précède, certains ne verront dans le ready-made qu’un courant réservé aux artistes à forte notoriété. Les plus critiques y verront de l’art au rabais. Parlant d’artiste célèbre, Pablo Picasso a réalisé en mai 1912 une œuvre ready-made. Plusieurs dizaine d’œuvres appartenant à cette forme d’expression artistique sont présentes dans les salles des musées du monde entier. Toutes ces pièces sont admirées quotidiennement par de nombreux visiteurs à la fois pour le côté artistique qu’elles ont acquis que pour leur capacité à faire naître des émotions chez les personnes venues les regarder.